3.6.06

Débordements

Il lance un coup de poing et des mots inconnus,
Puis se met à casser la table et à genoux
Et prend son parapluie, ses jambes à son cou,
Le regard lourd de pleurs et de sous-entendus.

Le trottoir noir de monde et de poisseux cafard
S’accorde à son humeur au bord de l’imparfait.
Attiré par l’espoir et le café au lait,
Il pousse un cri de joie et la porte du bar.

Il tire un tabouret, des plans sur la comète,
Pose ses vêtements, des questions indiscrètes
Au patron qui attend sa femme et de fermer.

Ivre de désespoir et de vin bon marché,
Il oublie de régler l’addition et sa montre
Et sourit au futur, aux filles de rencontre.