11.6.06

Ville endormie

Sur la ville endormie veille une douce aurore
Qui élargit son aile et repousse la nuit.
Derrière les yeux clos se repose l’ennui.
Voyageurs impatients, les rêves s’évaporent.

Devant les rideaux noirs, le jour hésite encore
À briser le sommeil en agitant ses bruits.
Quand sonnent les réveils, le silence s’enfuit,
Dans la cité s’active une foule sonore.

Les heures du matin s’égrènent lentement,
Gorgées du souvenir des caresses d’amants.
La journée se consume en douloureuse absence.

Le soir étend sa joie dans la coupe du ciel,
Il met son voile sombre et invite à la danse
Les tendres amoureux au sourire de miel.

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