10.6.06

Espoirs abolis

Le souffle du passé s’empare de ton âme
En gouttes de regret qui t’éloignent de moi.
Te voici dans le fleuve aux portes de l’effroi
Dans la main du futur auréolé de flammes.

Mon cœur digne et blessé m’entraîne vers la lame
Qui me libérera des griffes de ta voix.
Comme un ancien soleil s’éteignant dans le froid,
Je fuis dans le néant les aveux que tu trames.

Écoute tes désirs, oublie tes préjugés,
Tant va la cruche à l’eau qu’elle apprend à nager,
De blessure en échec, façonne ton histoire.

Dans la lente agonie de mes espoirs flétris,
J’insuffle ma tendresse au fond de ta mémoire
Loin du désert glacé de mes sanglants débris.

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