21.3.05

Cendres du silence

Le téléphone insolent
Vrille la solitude
Répit éphémère

La voix ensoleillée brode
Une connivence mensongère
Sur le drap de l’insomnie

Gommer les contradictions
Cueillir l’espoir furtif
Qui lamine l’ennui

Étouffer les doutes
S’ancrer dans la joie
Du rendez-vous promis

À l’aube grise
Pleurer dans les cendres
Du silence froid

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