Sous l’horizon bardé des lumières sanglantes
D’une aube indifférente à notre désaccord,
Notre amour moribond palpite dans le port
Du hasard, où mugit une bise violente.
Dans le silence amer qui, ce matin, supplante
L’arc-en-ciel de désirs illuminant nos corps,
Pousse un chardon haineux où nos pâles remords
S’écorchent en versant une bile puante.
Le vaisseau flamboyant de nos joies sombre au bord
D’un avenir obscur, où le précieux trésor
De l’espoir se réduit en cendres tournoyantes.
Une pluie torrentielle efface le décor
De notre union souillée de rancœurs indécentes,
Afin de diluer les chagrins qui nous hantent.
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