L’absence alourdit la chambre
Un train file
Vers un ailleurs inconcevable
La rue s’endort
Un réverbère souligne
Les ombres du soir
Les volets palpitent
Aux fenêtres assombries
La nuit s’installe
À l’angle du trottoir
La vie bascule
Vers l’ivresse citadine
Un pas s’éloigne
Dans le vent oublieux
Des rêves déçus
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