Au moment redouté du devoir conjugal,
La gazelle, écœurée par son jules vulgaire
En train de bousiller son caleçon panthère,
Lui balance à la tronche un vase de cristal.
Le malotru, sonné, pousse un cri guttural,
Avant de s’effondrer sous l’œil de sa bergère
Qui, loin de regretter son geste de colère,
Éclate brusquement d’un rire colossal.
Tandis que le loustic agonise par terre,
L’implacable souris se tire chez sa mère
Que ravit cet accroc au calme vespéral.
Le daron, que la mort de son gendre indiffère,
Vire les deux furies dont le foin infernal
L’empêche de finir les jeux de son journal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire