J’efface de mon téléphone
Les coordonnées des raseurs,
Afin qu’un calme bienfaiteur
Succède aux cris qui m’empoisonnent.
Je quitte les nuits où résonne
La voix de mon téléviseur,
Pour écouter battre mon cœur
Bardé de regrets monotones.
Je jette les bouquets de fleurs
De malhonnêtes séducteurs
En lisière de mon automne.
J’offre les portraits en couleurs
De citadines amazones
Au néant où je m’abandonne.
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