Noël approche à pas de velours
Sur le chemin de l’innocence,
Où les cailloux du mensonge
Se recouvrent d’un manteau laiteux.
Le temps s’écoule, cotonneux,
En heures de boules pralinées
Jusqu’au réveillon éclatant,
Pochette-surprise éternelle.
L’alcool se déverse en rires brûlants
Qui cisèlent les peines de l’an passé
En diamants flamboyants
Dont la joie dilue la fatigue des convives.
Le repas s’étire en nappes d’abondance,
Que conclut la bûche fondue
Dans l’âtre des lâches voluptés,
Au matin glacé d’un ennui nauséeux.
Sur la table souillée de miettes d’enfance,
Souffle un vent de chagrin,
Qui ravine les masques chiffonnés
Par un chapelet d’espoirs déçus.
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