Pendant qu’Héphaïstos martèle avec ardeur
De larges boucliers dans sa forge étouffante,
Aphrodite succombe aux caresses vibrantes
D’Apollon, le poète au sourire charmeur.
Le maître du soleil éclate de fureur
En découvrant un soir la trahison cinglante
De la belle alanguie sous la bouche brûlante
D’Arès, venu cueillir un consolant bonheur.
Afin de se venger de la fière intrigante,
Son amoureux trompé court séance tenante
Conter à son mari cet affreux déshonneur.
Le boiteux, animé d’une rancœur violente,
Confectionne un filet où, d’un geste rageur,
Il prend les deux amants qu’il montre aux dieux moqueurs.
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