25.3.05

Fieffé cossard

Lourdé de son turbin par un sombre taulier
Pour un larcin doublé d’une histoire de fesses,
Le mécano, ravi, chourave avec adresse
Un pacson de billets à l’innocent caissier.

Douillettement vautré entre ses deux greffiers
Qui lui lèchent les mains en mendiant des caresses,
Le tire-au-flanc dilue ses pensées vengeresses
Dans un pinard costaud, fauché chez l’épicier.

Il jette le réveil dont le tic tac l’oppresse,
Afin de profiter des joies de la paresse,
Qu’illuminent les rais du soleil printanier.

Quand sa souris se pointe, il enferme en vitesse
Son magot dans le fond du placard sous l’évier,
Avant de lui taper le montant du loyer.

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