28.6.05

Fragilité de l’être

La conscience, envahie de mots qui s’entrechoquent
Dans un déferlement de délires baroques,
Se déchire en lambeaux de souvenirs froissés,
Que les chevaux du temps s’acharnent à chasser.
Un lacis de regrets délite l’espérance
De l’âme qui s’abîme au fond d’une démence
Barbelée de démons au verbe fossoyeur.
Un serment constellé de rires tendres meurt
Dans un puits de silence empreint d’une tristesse
Qui met le point final aux passions de jeunesse.

Aucun commentaire: