Dès que la nuit éteint la rumeur citadine,
L’homme quitte la chambre où son espoir décline,
Pour flâner au hasard, seul avec sa guitare.
Il entonne un couplet sur le quai de la gare,
Sous l’œil indifférent des voyageurs pressés,
Avant d’aller chanter dans le parc hérissé
De tilleuls argentés dont les tendres fragrances
Conduisent ses pensées au pays de l’enfance.
Il cisèle un bouquet d’arpèges aux couleurs
Des échos chatoyants de ses premiers bonheurs.
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