Qu’importe mes nuits de tristesse
Dans la maison froide où m’oppresse
Le silence de ma princesse !
Qu’importe la longueur des jours
Où je végète, le cœur lourd,
Entre la chambre et le séjour !
Qu’importe le réveil obscène
Dont l’imperturbable rengaine
Accuse le temps qui se traîne !
Qu’importe l’horizon immense
Qu’illumine un soleil intense,
Indifférent à ma souffrance !
Dans la démence où je me perds,
J’assemble des bouquets de vers,
Afin d’embellir mon désert.
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