Devant le corps glacé de sa sœur de trottoir,
Surinée par un trave en manque d’héroïne
Dans une rue obscure aux remugles d’urine,
Le tapin sent l’étreindre un cuisant désespoir.
Dans un troquet pourave où les cadors d’un soir
Lui lancent des flopées de railleries mutines,
La souris, inspirée par le whisky, rumine
Une vengeance ourdie sur le fil du rasoir.
La gonzesse revoit la mort de sa copine,
De sorte que, plongée dans ses pensées chagrines,
Elle snobe un dragueur accoudé au comptoir.
Le lascar, qu’une envie de câlins turlupine,
Agrippe la nana qui lâche son mouchoir,
Avant de lui coller un œil au beurre noir.
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