11.6.05

Frère de poésie

Mon ami écrivain, parti à l’improviste
Au pays ténébreux où gisent les artistes,
Dans ma nuit solitaire empreinte de chagrin,
Je forme en ta mémoire un flot d’alexandrins,
Que je lance vers toi, aux confins du silence,
Afin que, dans la mort, tu ries de ma démence.
Frère de poésie, ton généreux humour,
Gravé dans mon esprit, apaise mon cœur lourd.
L’ombre de ton talent accompagne ma plume,
Pendant que je t’écris cet hommage posthume.

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