Écrasé de chaleur, le gosse éclate en pleurs,
De sorte que sa mère, une pécore obèse,
Lui tend pour le calmer une glace à la fraise,
Qu’il dévore sous l’œil de son frangin boudeur.
Lassé des braillements de ses gnards chahuteurs,
Le gazier se prépare à filer à l’anglaise,
Quand un camé, pressé de dégoter du pèze,
L’agrippe en brandissant un couteau de chasseur.
Alertés par les cris, surgissent deux balèzes
Qui cognent le voyou dont les sanglots apaisent
Leur appétit sanglant de belliqueux frimeurs.
Le daron, animé d’une rage mauvaise,
Latte le toxico qui hurle de douleur,
Tandis que les gamins applaudissent en chœur.
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