Ce soir, ma vue se trouble.
En mon âme redoublent
Les rires persifleurs
De l’ange du malheur.
Dans mon esprit palpite
Une fièvre maudite
Qui brise mon espoir
De ses coups de boutoir.
Sur mon lit de souffrance
Entaché par l’absence,
Je regarde mourir
Les roses du désir.
Une douleur vorace
Ravage ma carcasse,
À l’heure où l’abandon
Essaime ses chardons.
Le temps se dilapide
En délires morbides
Qu’envenime un matin
Au soleil incertain.
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