Las d’entendre ânonner d’insipides prières
Adressées à un Dieu perché sur les hauteurs
D’un paradis fermé aux humaines douleurs,
Le squelette fulmine au fond du cimetière.
Muré dans son cercueil à la froideur de pierre,
Il guette la venue des fidèles en pleurs,
Qui parent les tombeaux d’affreux bouquets de fleurs,
Que la griffe du temps désagrège en poussière.
Lorsque l’obscurité conduit les visiteurs
Vers leur foyer empreint d’un paisible bonheur,
Il sent monter en lui une rage incendiaire.
Par une nuit glaciale, il quitte la noirceur
Du caveau qui ternit sa beauté singulière,
Pour marcher vers la ville habillée de lumière.
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