En lisière des certitudes,
L’insomnie creuse un chemin
Vers un monde inventé.
Les ombres de la nuit
Dévorent les remparts
De la ville froide.
Les souvenirs s’abîment
Dans l’esprit assailli
De visions flamboyantes.
Sous les griffes de la déraison,
Le silence se déchire
En rires effrénés.
Le cœur nu s’abandonne
À l’aile soyeuse
Du vent de l’errance.
Aux portes de la folie,
L’horizon béant
Engloutit l’âme nomade.
L’avenir se délite
En espoirs échoués.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire