Implacable gardien des nuits où je m’enferre
Dans d’atroces visions qui me vrillent le cœur,
Tu découpes le temps en tranches de frayeur
Infestées de démons aux griffes délétères.
Au lieu d’encourager d’une chanson légère
Le lever d’un soleil aux timides lueurs,
Tu rugis longuement ton appel dont l’aigreur
Augure des journées de chagrin solitaire.
Ton tic tac inflexible accuse la froideur
De ma vie échouée au pays du malheur,
Dont l’ange de la mort résiste à me soustraire.
Réveil aux cruautés maquillées de blancheur,
Tu souilles mon esprit d’une rengaine amère
Dont la monotonie suffoque l’atmosphère.
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