Dehors, le ciel s’essouffle
Sur la ville figée
Dans sa froideur ordinaire.
Sous l’horizon rétréci,
Les rires anonymes
S’éteignent dans la rumeur.
Le soleil s’épuise
À déboucher les ombres
Lourdes de solitude.
Le trottoir résonne
Des pas précipités
D’hommes soucieux.
Dans les foyers obscurs,
Le silence accueille
Les citadins fourbus.
Les murs transpirent
La tristesse poisseuse
Des vies dilapidées.
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