Dans la nuit citadine,
Le rêve lance un pont
Entre les âmes nomades.
À l’angle des certitudes,
La vie chemine
Sur la voie du délire.
L’obscurité bascule
Dans l’arc-en-ciel limpide
D’une voûte inventée.
Les murs de l’habitude
S’effritent sous le vent
D’une joie insensée.
Le matin se dissout
Dans l’océan mental
De l’avenir irrésolu.
La raison s’évapore
Dans le gouffre spiral
Des mirages multicolores.
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