Dans la nuit infestée de fantômes hostiles
Dont les griffes aiguës me lacèrent le cœur,
J’implore le soleil d’émettre les lueurs
D’une aurore imprégnée de promesses fertiles.
L’œil rivé au plafond où les ombres profilent
Une longue insomnie au pays de la peur,
J’exhorte le réveil à sonner en l’honneur
D’un matin constellé de rires volubiles.
Sur le lit de silence, où germent mes douleurs,
Je prie l’aile du vent de répandre des fleurs
Afin de célébrer la nature subtile.
Lourde de souvenirs habillés de froideur,
J’invite l’horizon aux nuages labiles
À s’ouvrir au concert de radieux volatiles.
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