Dès que la nuit étend son aile de noirceur,
Les anges du malheur, assoiffés de violence,
Sèment dans la cité des graines de démence,
Afin de tourmenter les paisibles dormeurs.
Sur la ville déferle un bataillon vengeur
De fantômes armés de flamboyantes lances
Habiles à creuser un gouffre de souffrance
Dans le corps des humains coupables de froideur.
Le rire du démon déchire le silence
En éclats de tonnerre où s’éteint l’espérance
Des esprits lacérés par les crocs de la peur.
À l’aurore, un essaim de squelettes s’avance
Dans les rues assombries où leur âpre clameur
Augure un avenir au tréfonds de l’horreur.
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