Ville de démences anonymes
La nuit clôt les volets
Sur les lâchetés muettes
L’obscurité creuse
La tristesse solitaire
Le silence pèse
Dans l’indifférence du lit
Le corps souffre
D’une hémorragie de regrets
Le cœur s’écorche
Au tic tac de l’horloge
Drapée dans sa froideur
Sous la poussière de l’abandon
Le téléphone se tait
L’ennui grignote
L’insomnie accuse
La grisaille de l’aube
Un sang lourd martèle les tempes
L’âme s’abîme dans le dégoût
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