Funambule écorché,
J’arpente en solitaire
La corde du hasard.
Voyageur sans bagage,
Je déconstruis ma vie
En étreintes furtives.
Mon corps déraciné
Se cogne à la froideur
De la nuit insondable.
Mon âme dénudée
Se déchire aux chardons
De l’indifférence ordinaire.
Amnésique du verbe,
Je m’évade dans les vagues
D’une ivresse vertigineuse.
Délivré de mes envies,
Je m’envole au vent
Du néant vorace.
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