16.2.05

Petite aiguille d’horloge

Dans la grande horloge murale,
Drapée d’un colossal ennui,
La petite aiguille poursuit
Sa partenaire qui cavale.

La régularité spirale
De ses pas dévide la nuit
En faisceau de chagrins détruits
Par l’aurore aux lueurs d’opale.

Elle s’achemine sans bruit
Vers le matin nouveau où luit
Un soleil à la joie lustrale.

Poussée par le quartz qui conduit
Sa marche aux enjambées égales,
Elle prie que le temps s’emballe.

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