Dans un champ de maïs qu’une brise légère
Berce sous la clarté du soleil estival,
Deux marguerites jouent un ballet végétal
En ployant de concert leur tête vers la terre.
Aussitôt qu’apparaît dans un bruit de tonnerre
Un monstre pestilent, habillé de métal,
Que conduit un sauvage au visage brutal,
Les belles ingénues frissonnent de colère.
Tandis que les assauts du colosse infernal
Délitent l’harmonie du décor pastoral,
Le tandem se revêt d’une inertie amère.
Dès que la nuit s’avance, un silence abyssal
Envahit le bocage où les rayons lunaires
Orchestrent sur les fleurs une danse éphémère.
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