Sur les chemins radieux où le hasard me porte,
Je cueille des bonheurs que j’assemble à loisir
En gerbes de sonnets empressées de fleurir
Sous les tièdes rayons du soleil qui m’escorte.
Tandis que l’écheveau de mes amitiés mortes
Se dévide en ruban de pâles souvenirs,
Je me laisse entraîner par l’aile du zéphyr
Vers un monde gorgé de joies de toutes sortes.
Sous la voûte parée d’un manteau de saphir,
J’avance en solitaire au gré de mes désirs
Que ponctuent les refrains que je chante à voix forte.
Mon voyage me mène au seuil d’un avenir,
Où l’ange de l’espoir, d’un sourire, m’exhorte
À terrasser mes peurs dont pointe la cohorte.
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