Quand la nuit lâche dans la ville
Une armée de spectres furieux,
Prompts à contraindre les curieux
À regagner leur domicile ;
Quand la froidure se faufile
Au creux des jardins silencieux,
Infestés de clochards pouilleux
Que malmènent d’affreux vigiles ;
J’oppose aux démons pernicieux,
Tapis dans mon esprit soucieux,
L’ardeur de mes vers volubiles.
Les phrases dansent sous mes yeux
Un ballet vif où se profile
Un poème à la joie fertile.
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