Quand, le cœur lacéré par les coups de poignard
D’amitiés parsemées de trahisons amères,
Je quitterai le lit de mes peurs solitaires
Pour mener ma carcasse au port de nulle part ;
Quand, l’esprit envahi de cuisants cauchemars
Tramés par une armée de démons, qui m’enserre
Dans une nuit bardée de regrets délétères,
J’allongerai mon corps à l’abri des regards ;
Dissémine, Ouragan, mes peines ordinaires,
Avant de m’entraîner sur ton aile légère
Hors du carcan glacé de mes regrets épars.
Conduis-moi au pays des rires salutaires,
Dont le soleil complice éclaire les remparts
Où résonnent les chants que tu joues au hasard.
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