Lassé d’arpenter les trottoirs
D’une cité où ses souffrances
Indiffèrent la foule immense,
L’étranger finit par s’asseoir.
Quand le ciel se met à pleuvoir
Un crachin dont les gouttes denses
Dissolvent les rets du silence,
L’homme voit pointer un espoir.
Il célèbre sa délivrance
En dégustant des cafés noirs
Avec des frères de comptoir.
Dès que dans le bistrot s’avance
La princesse de son enfance,
Il succombe au charme du soir.
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