Écœuré par l’odeur des roses
Qui marquent la Saint-Valentin,
Éros, le lendemain matin,
Sombre dans des pensées moroses.
Lassé de défendre la cause
De l’amour chez les philistins
Dont il hait les grossiers instincts,
Près de Psyché, il se repose.
Au fil des frissons clandestins
Que ponctuent leurs baisers mutins,
Se construit leur radieuse osmose.
Au lieu d’orchestrer le destin
D’impertinents qui l’indisposent,
Il sourit à leur joie éclose.
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