Quand les fantômes de la nuit
S’activent à semer des drames
Dans les méandres de mon âme
Drapée d’un abyssal ennui ;
Quand l’écho de rires enfuis,
Saupoudrés d’un parfum de femme,
Hante le silence où se trament
Les peurs de mon cœur éconduit ;
Quand l’ange du néant entame
Un chant dont les notes infâmes
Soulignent mes rêves détruits ;
Pourquoi me soustraire à la lame
Du désespoir, qui s’introduit
Dans mon insomnie d’aujourd’hui ?
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