Lassé de supporter l’humeur de son taulier,
Un vicieux rondouillard aux crasseuses bacchantes,
Le loustic, écoutant le diable qui le tente,
Lui rentre dans le lard avec un cri guerrier.
Plutôt que de trimer pour un connard grossier,
Le roublard patenté se lance dans la vente
De came que lui fourgue une gosse bandante,
La souris attitrée d’un cador du quartier.
Au bout de quelques jours d’affaires florissantes,
Pour éloigner son blé de sa cupide amante,
Le gaillard ouvre un coffre auprès de son banquier.
Au coin d’une rue sombre, une lame cinglante
Achève d’un coup franc le destin du gazier,
Tandis que son pognon dort chez le financier.