Mon fier ordinateur, fils du malin esprit,
S’acharne à détraquer mon écran, ma souris.
Fâché de mouliner son code en solitaire,
Il fabrique un virus qu’il transmet à mon frère.
Lorsque je le bouscule, il sévit aussitôt
En changeant les couleurs de toutes mes photos.
Jaloux de mon succès, ce scélérat se venge
En infestant mes vers d’un charabia étrange.
Bientôt je briserai cet engin de malheur
Pour former au stylo les mots chers à mon cœur.