À l’arbre, la sève.
Au banc, la pierre.
Le poids des choses.
L’homme pèse son poids de gravité.
Sa vie s’emboîte avec celles de ses proches.
Moi ?
Je n’ai pas de prise.
Je ne pèse pas,
Ou si peu, à peine le poids d’un mot.
L’espace s’effondre à mon contact.
Le temps me soustrait.
Le monde s’arrête au bord de mon abîme intérieur.
Je vis à fleur d’ombre.