Dans ton cœur lourd d’une tristesse
Nourrie de cuisants cauchemars,
Je viens déposer le nectar
De ma silencieuse tendresse.
Rebelle au passé qui te blesse
De ses hypocrites poignards,
J’effrite ardemment le rempart
De ta douloureuse sagesse.
Ensorcelée par ton regard,
Je conduis nos joies au hasard
De mes flamboyantes caresses.
À l’abri des serments bavards,
Je te mène, exquise princesse,
Sur le chemin de notre ivresse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire