6.11.04

Enfer solitaire

Je cache en mon cœur un enfer
Plus grand que l’effrayante haine
De la foule où je me promène
Pour noyer mes chagrins amers.

Rebelle aux mensonges diserts
De l’amitié, je me démène
Parmi les cauchemars obscènes
Qui saccagent mon univers.

Dans ma conscience se déchaîne
L’ange de la mort aux mains pleines
De tisons qui rongent ma chair.

Au seuil de ma chute certaine,
Je gémis dans le lit en fer
De mon appartement désert.

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