Puisque l’amitié m’indiffère
Et que la passion tourne en pleurs,
Je voue les élans de mon cœur
À ma poésie solitaire.
Au fond de mon âme polaire,
Germent des quatrains ravageurs
Que je dilue avec bonheur
Dans un vin aux bulles légères.
Rivée à l’écran en couleur
De mon fidèle ordinateur,
Je noie le monde dans mon verre.
J’orne le silence enchanteur
Des poèmes que me suggère
La joie d’une ivresse légère.
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