Dressé sur le vieux boulevard
Fleuri d’aguichantes gazelles
Chargées d’une poudre mortelle,
J’abrite des ébats poissards.
Rebelle aux venimeux zonards
Qui jaillissent d’une ruelle
Pour dépouiller ma clientèle,
J’offre la chaleur de mon bar.
J’héberge des amants fidèles
Dont la connivence étincelle
Malgré les pièges du hasard.
Dans mes entrailles, je recèle
Un essaim de bourgeois ringards,
Imbibés de soyeux nectar.
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