J’ai assassiné la pimbêche
Dont les effroyables soupirs
Ponctuaient mes nuits sans dormir
De leurs sonorités revêches.
Au rythme de mes coups de bêche
Dans le caveau de nos plaisirs,
J’ensevelis mon avenir
Sous un amas de terre fraîche.
Quand le ciel commence à blêmir,
J’éteins mon envie de mourir
Au son d’une guitare sèche.
Le soleil s’active à fleurir
Mes vers de ses radieuses flèches,
Plutôt que de vendre la mèche.
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