Vivants, allez gémir ailleurs
Au lieu d’ânonner vos prières
Qui salissent le cimetière,
Règne du néant rédempteur.
Écartez vos affreuses fleurs
De mon royaume de poussière
Pour que ma demeure dernière
Conserve sa calme splendeur.
Essuyez vos larmes grossières
Qui souillent le berceau de pierre,
Où je m’effrite sans douleur.
Tenez loin de mon âme fière
Votre chagrin dont l’impudeur
Ébranle ma sombre froideur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire