Lassée de contempler la lune au firmament,
Relayée au matin par les lueurs blafardes
D’un soleil apeuré par nos luttes bavardes,
Je te laisse, poison, aux mains de ton amant.
Venimeuse poupée dont l’odieux ronflement
Déchire mon sommeil de ses griffes poissardes,
Je préfère quitter notre froide mansarde
Avant de démolir ton visage charmant.
Au lieu de te vouer aux crocs de la camarde
Zélée à étouffer tes litanies criardes,
Je m’envole en solo vers un calme clément.
Sous le ciel silencieux, délivrée, je regarde
Une étoile inconnue qui m’offre aimablement
Le puissant réconfort de ses feux de diamant.
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