12.11.04

Union subtile

Mes mains, ailes de joie dociles,
Cisèlent ce soir sur ton corps
Le concerto de notre accord
Gorgé de promesses fertiles.

Mes doigts magiciens se faufilent
Dans le silence où tu t’endors,
Pour y répandre le trésor
De ma tendresse indélébile.

Je fracture le coffre-fort
De ton cœur aux démons retors,
À coups de rires volubiles.

Je mène nos désirs au port
Des voluptés, où se profile
Le nid de notre union subtile.

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