5.11.04

Obscurité merveilleuse

Dans la ville endormie, je creuse
Un jardin de vers enchanteurs,
Prompts à illuminer mon cœur
De leur tendresse chaleureuse.

Au sein de la nuit ténébreuse,
J’éteins mes doutes ravageurs
Dans une précieuse liqueur
Gorgée de promesses joyeuses.

J’étouffe les accords mineurs
Du concerto de la froideur
Dans une guitare enjôleuse.

J’enterre les spectres rageurs
De ma mémoire scrupuleuse
Dans l’obscurité merveilleuse.

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