Agacée de servir la reine
Vautrée dans son appartement,
Une abeille fuit prestement
Dans l’immensité de la plaine.
Cachée dans les feuilles d’un chêne,
Que le soleil au firmament
Illumine de ses diamants,
La vagabonde oublie ses peines.
Quand un faisceau d’éclairs déments
S’abat sur le décor charmant,
Elle entrevoit sa mort prochaine.
Au matin, le souffle clément
D’un odorant zéphyr l’entraîne
Vers un tapis de marjolaines.
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