Sous un ciel étouffant de tristesse, un lézard,
Qu’effraient les feulements d’un matou de gouttière,
S’enfuit agilement vers un muret de pierre,
Où se pose aussitôt un hostile busard.
Le reptile affolé déguerpit au hasard
Dans un pré fourmillant de bestioles guerrières,
Jusqu’à ce qu’il parvienne au bord d’une rivière,
Où sa déroute intrigue un couple de renards.
L’infortuné gémit sur ses peurs coutumières,
Quand surgit un duo de poules de bruyère,
Qui ponctuent son récit de gloussements braillards.
Cependant que débute une lutte incendiaire
Entre les animaux jaillis de toute part,
Le saurien s’évanouit parmi les nénuphars.
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