Pendant que la lionne câline
Ses petits d’un air attendri,
Le lion que la faim assombrit
Rugit dans le jour qui décline.
Sitôt qu’affleure à ses narines
L’odeur d’un cadavre pourri,
Le carnivore mal nourri
S’élance en tremblant des babines.
Quand un camion de safari
Écrase son corps amaigri,
Il se répand en chair sanguine.
Les rayons d’un soleil pétri
D’insolente gaieté calcinent
L’animal grouillant de vermine.
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